Conference – L’impact de l’IA dans les processus de recrutement

Fin novembre, PsyInsight a été invité par l’association Café de l’Avenir à une conférence sur le thème « L’Impact de l’IA sur les processus de recrutement ».

Trois membres de notre Junior-Entreprise ont pu assister à cet événement et échanger avec des professionnels des Ressources Humaines sur cette thématique intéressante.

Lors de cette conférence, nous avons approfondi nos connaissances sur les ATS (Applicant Tracking Systems).

Ces systèmes, de plus en plus utilisés par les recruteurs, automatisent certaines étapes du processus de recrutement, notamment la présélection des CV. Ils permettent d’analyser rapidement un grand volume de candidatures grâce à des mots clefs. 

Parmi les fonctionnalités des ATS, deux notions majeures ont retenu notre attention :  

Le matching, qui consiste à mesurer la correspondance entre le contenu du CV d’un candidat et les compétences exigées pour le poste.  

Le ranking, qui établit un classement des candidats en fonction de leur adéquation au profil recherché. 

Ces outils offrent un gain de temps considérable et ouvrent de nouvelles perspectives, y compris pour des structures comme les Junior-Entreprises. Peut-être verrons-nous un jour ces technologies intégrées à nos propres processus de sélection pour optimiser le recrutement de nos intervenants ?  

Cependant, bien que les ATS puissent représenter de précieuses aides, ils doivent rester uniquement des supports à la décision afin de ne pas remplacer l’intervention humaine.

Enfin, la conférence a mis en lumière l’impact environnemental de l’Intelligence Artificielle qui a un coût énergétique environ 10 fois plus élevé qu’une simple recherche Google.

Grâce à cette conférence, PsyInsight continue de s’ouvrir à des réflexions innovantes et d’explorer des thèmes transversaux qui enrichissent notre compréhension des enjeux professionnels. 




Conférence – L’impact de l’IA sur les processus de recrutement

Fin novembre, PsyInsight a été invité par l’association Café de l’Avenir à une conférence sur le thème « L’Impact de l’IA sur les processus de recrutement ».

Trois membres de notre Junior-Entreprise ont pu assister à cet événement et échanger avec des professionnels des Ressources Humaines sur cette thématique intéressante.

Lors de cette conférence, nous avons approfondi nos connaissances sur les ATS (Applicant Tracking Systems).

Ces systèmes, de plus en plus utilisés par les recruteurs, automatisent certaines étapes du processus de recrutement, notamment la présélection des CV. Ils permettent d’analyser rapidement un grand volume de candidatures grâce à des mots clefs. 

Parmi les fonctionnalités des ATS, deux notions majeures ont retenu notre attention :  

Le matching, qui consiste à mesurer la correspondance entre le contenu du CV d’un candidat et les compétences exigées pour le poste.  

Le ranking, qui établit un classement des candidats en fonction de leur adéquation au profil recherché. 

Ces outils offrent un gain de temps considérable et ouvrent de nouvelles perspectives, y compris pour des structures comme les Junior-Entreprises. Peut-être verrons-nous un jour ces technologies intégrées à nos propres processus de sélection pour optimiser le recrutement de nos intervenants ?  

Cependant, bien que les ATS puissent représenter de précieuses aides, ils doivent rester uniquement des supports à la décision afin de ne pas remplacer l’intervention humaine.

Enfin, la conférence a mis en lumière l’impact environnemental de l’Intelligence Artificielle qui a un coût énergétique environ 10 fois plus élevé qu’une simple recherche Google.

 

Grâce à cette conférence, PsyInsight continue de s’ouvrir à des réflexions innovantes et d’explorer des thèmes transversaux qui enrichissent notre compréhension des enjeux professionnels.  

 

Auteur : Deborah Friedberg

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Semaines d’Information sur la Santé Mentale 2024 : Un Appel à la Sensibilisation

Les Semaines d’information sur la santé mentale (SISM) reviennent en 2024 pour leur 35ème édition, avec pour objectif de sensibiliser le public aux enjeux cruciaux liés à la santé mentale. Cette 35ème édition se déroulera du 7 au 20 octobre 2024, sous le thème « En mouvement pour notre santé mentale ».
Cette initiative annuelle vise à promouvoir le dialogue autour des troubles mentaux et à réduire la stigmatisation qui entoure ces problématiques.

News reporter or TV journalist at press conference, holding microphone and writing notes

Témoignage Franck Dissard

Le mois de septembre est marqué par le RFP (recrutement, formation, passation) pour notre Junior-Entreprise. Dans ce contexte, nous avons demandé à Franck Dissard, ancien trésorier du mandat 2018-2019 et actuel membre de notre Comité d’Organisation Stratégique de témoigner sur son expérience. Aujourd’hui, Franck exerce en CDI au sein d’AXA en tant que “HR Transformation & Service Officer”. Il a pu répondre à quelques questions que nous lui avons posées.

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Projet Santé Mentale

La santé mentale des étudiants est devenue un enjeu de plus en plus préoccupant et d’actualité, comme le démontrent les chiffres et les interventions des figures politiques françaises. En 2022-2023, 43% des étudiants français se déclarent concernés par des symptômes de dépression. Le Mouvement des Junior-Entreprises, rassemblant chaque année plus de 25 000 étudiants, est en première ligne pour aborder cette question cruciale.

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PsyInsight : au cœur de nos formations du CRP24

Chaque année, PsyInsight participe aux différents congrès, régionaux et nationaux, organisés autour de thématiques contemporaines. Récemment, a eu lieu le Congrès Régional de Printemps 2024, qui s’est déroulé en Ile de France. La thématique portait sur “Les actions engagées”. C’est dans ce cadre que deux de nos membres : Deborah Friedberg et Anne de Lustrac ont développé une formation intitulée “Les clés de la réussite : l’humain au cœur de vos priorités” portant sur le management et l’art du feedback.

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LE DOCUMENT UNIQUE D’EVALUATION DES RISQUES PROFESSIONNELS (DUERP) : Anticiper pour mieux prendre en charge

Les entreprises sont soumises à de nombreuses obligations. Certaines pouvant sembler futiles, d’autres majeures mais elles ont toutes leur importance et aujourd’hui nous désirions vous en parler d’une particulier : la mise en place du Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels (DUERP). Ce document, au nom un peu barbare on vous l’accorde, est fondamental au bon fonctionnement d’une entreprise : on vous en explique les enjeux !

Le Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels (DUERP) répertorie avec détails les risques professionnels auxquels les employés sont susceptibles d’être exposés lors de leur travail. Il est obligatoire dans toute entreprise, et doit être tenu à la disposition des représentants du personnel, de  l’inspection du travail, de la médecine du travail et des organismes de sécurité sociale. Il permet d’organiser la prévention au sein du programme annuel de prévention. Il doit être réalisé et mis à jour annuellement afin de rendre compte de la réalité des employés sur le terrain. 

Au sein de chaque entreprise, de nombreux risques existent. Ils ne sont que des menaces mais il faut pouvoir les prévoir, les anticiper. Ils concernent aussi bien l’activité propre de l’entreprise que les risques psychosociaux, aussi appelés RPS.

Chaque domaine d’activité, chaque entreprise, possède des spécificités qui peuvent les rendre vulnérables. Imaginez-vous directeur d’un grand magasin. Vous et vos salariés recevez des milliers de produits par jour que vous devez porter, vider, ranger, … Vous risquez de vous couper en ouvrant un carton, de tomber en rangeant un produit dans le dernier étage de l’étalage, de vous bloquer le dos en répétant le mouvement incessant accroupi/debout pour ranger la marchandise. Puis vous passez au service client. Happé par leur demande, vous courrez sans cesse, sur des sols glissants, ou piétinez en ayant à peine le temps de vous asseoir : vous risquez sur le long terme des pathologies circulatoires de type veineux avec des jambes lourdes, des varices, des œdèmes … Le Document Unique devra ici mettre le point sur les risques physiques de votre travail mais il y paraitra aussi les risques chimiques (manipulation de produits chimiques), thermiques, électriques, d’incendie ou psychologiques (emploi du temps variable selon les saisons qui empêche d’anticiper pouvant générer du stress, perturbation de la vie sociale et familiale, violence potentielle des clients, …). Ces situations sont extrêmement rares, la plupart des commerçants aiment leur métier, le contact client, la proactivité, mais anticiper les potentiels risques permet leur protection et la reconnaissance des difficultés de leur métier. Bon, quand vous lisez tout cela, vous devez vous dire que la rédaction de ce document est déprimante ! Il peut cependant être source de grande richesse pour la cohésion d’équipe, leur prise en confiance, leur reconnaissance, le sentiment d’appartenance des salariés et la création d’une identité d’entreprise.

Lorsqu’un sujet est reconnu dans son métier avec toutes les composantes, aussi bien positives que négatives, il sera davantage écouté et pourra s’épanouir pleinement dans son travail avec la certitude d’être compris en cas de confrontation à l’un de ces risques. Il est important que chaque salarié soit impliqué dans la rédaction de ce document, c’est un travail collaboratif dans l’établissement des risques. On évalue les risques dans chaque unité de travail de l’entreprise ou de l’établissement. En réalisant ce document, le chef d’entreprise protège ses salariés et son entreprise, c’est-à-dire son image, ses résultats, ses valeurs, son identité, … Si, vous, directeur de magasin, vous n’avez pas pu identifier le risque chimique, en cas d’intoxication, vous serez pointés comme n’ayant pas mis assez de précaution dans la prévention de ce risque, mettant en danger les salariés mais aussi les clients. Pour chaque risque, un protocole préventif sera instauré. Ce travail collaboratif et participatif est en fin de compte un gain de temps immense sur le long terme puisque l’entreprise se protège et protège les acteurs directs et indirects.

Le DUERP est une obligation légale. Il est prévu par l’article R4121-1 du code du travail. En tant qu’employeur, vous êtes responsable de ce document, même si vous pouvez en déléguer la réalisation à un tiers. 

Déléguer … Selon les caractères, l’histoire de chacun, cela sera plus ou moins facile, (nous en ferons d’ailleurs l’objet de notre prochain article), mais des documents comme ceux-ci sont facilement délégables alors n’hésitez pas ! Construire un plan d’évaluation des risques, réfléchir ensemble à des protocoles de prévention et de résolution de ceux-ci, sont autant de travaux facilement attribuables à un groupe de salariés, volontaires, supervisés, se sentant personnellement touchés par ce sujet. Vous permettez ainsi d’impliquer chaque salarié activement, leur prouvant votre confiance. Le travail en équipe crée des liens solides, et dans le cadre du DUERP, mettre au point des groupes de travail ne peut que souder les salariés qui élaborent sur un thème dont ils sont les principaux acteurs, les unissant aussi bien dans la réussite que dans l’adversité.

PsyInsight vous propose de vous accompagner dans la rédaction de ce document unique, de l’étape de l’évaluation des risques aux plans d’actions en cas de survenue de ces risques. Nous ne sommes qu’une épaule, vous en êtes les acteurs car vous êtes les meilleurs connaisseurs des risques potentiels liés à la pratique de votre métier, au sein de votre structure. Ce document unique n’a pas de format pré-fait, il sera le fruit de votre travail, puisque l’humain est votre priorité, notre expertise.

Auteur : Ombeline de Grandmaison

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Apprendre à mieux réguler son stress

Le stress fait partie de la vie. Chacun de nous y a un jour été confronté, et pour cause ! Le stress, c’est le mécanisme primitif utilisé par notre organisme pour répondre à ce que nous percevons comme une menace. Or, bien que nos facteurs de stress ne soient plus les mêmes que ceux de nos lointains ancêtres il y a des centaines de milliers d’années, notre organisme y répond de la même façon : troubles du sommeil et de l’appétit, anxiété, transpiration, vertiges et fatigue, le stress se révèle différemment chez chacun d’entre nous. 

Au travail, le stress est bien souvent pointé du doigt pour être responsable, entre autres, d’une mauvaise ambiance de travail, de difficultés relationnelles, et de souffrances psychologiques. Et pour cause, lorsque la demande est trop importante, que les moyens donnés pour y répondre ne suffisent pas ou que l’événement stressant est chronique, alors le stress peut avoir des effets dévastateurs sur la santé mentale et physique des travailleurs.

Pourtant, le stress est un mécanisme naturel et il intervient dans de nombreux challenges de notre quotidien. Il peut être positif quand il permet de relever des défis et d’atteindre de nouveaux objectifs de carrière

Aujourd’hui, PsyInsight relaie les préconisations de l’Association de Psychiatrie Américaine et vous présente aujourd’hui 11 outils qui permettent de réguler sainement les effets délétères du stress au travail

  • Éliminer les facteurs de stress : le stress ressenti dépend de chacun, ainsi il est primordial de bien se connaître pour savoir à quel niveau mettre la barre. Et quand on n’arrive plus à y voir clair dans l’urgence ? Apprenez à déléguer, abaisser la barre, ou à demander de l’aide !
  • Cultiver ses relations sociales : nous sommes des animaux sociaux, et notre fonctionnement est intimement lié à celui de nos proches. Partager son vécu peut permettre de diminuer considérablement le vécu de stress, mais plus encore, offrir son soutien peut avoir les mêmes effets sur le stress ressenti !
  • Surveiller son alimentation : la réponse hormonale au stress affecte le système digestif. Avoir l’estomac noué ou à l’inverse de grandes envies de gras et de sucre sont deux réponses normales de la part de l’organisme qui doit répondre à une menace, mais ce ne sont pas des réponses particulièrement efficaces lorsqu’on a un dossier urgent à préparer. Conservez une alimentation variée, riche en vitamines, pour rester en bonne santé !
  • Relâcher ses muscles : il existe une quantité phénoménale d’exercices de relaxation musculaire. Quelques minutes suffisent pour ressentir les bienfaits de la décontraction. 
  • Méditer : de nombreuses études tendent à démontrer les effets bénéfiques de la médiation et de la mindfulness sur le stress et l’anxiété. En quelques minutes, recentrez-vous sur l’ici et maintenant !
  • Protéger son sommeil : le sommeil est un excellent indicateur du niveau de stress. Comment conserver un sommeil de qualité pendant une période stressante ? Respectez un rythme régulier de sommeil, évitez la caféine et l’alcool, et surtout, fatiguez-vous physiquement pendant la journée ! 
  • Dépensez-vous : l’activité psychique n’a pas que des effets sur le sommeil, elle permet aussi d’en réduire significativement le ressenti et les effets sur le système immunitaire.
  • Prenez un moment dans la nature : même les espaces verts des grandes villes font l’affaire. Se connecter à la nature permet de réduire efficacement les effets ressentis du stress.
  • Prendre soin de ses moments de loisirs : les moments de vie stressants peuvent inciter à empiéter momentanément sur les temps de loisirs et de détente, notamment parce qu’ils n’apparaissent pas comme directement productifs. Pourtant cela peut être contreproductif ! La bonne humeur, le rire et la joie contribuent à réduire le stress. 
  • Changer de point de vue : lorsqu’on est plongé dans une tâche, on peut rapidement et sans s’en rendre compte se fermer à d’autres façons de voir les choses. Prenez le temps de faire le tour du problème, d’en discuter, il y a toujours d’autres solutions que celle qui vous semble insurmontable. 
  • Demander de l’aide : le stress peut être le coup de pouce qui permet d’atteindre des objectifs, mais il devient très dangereux pour la santé mentale et psychique lorsqu’il est chronique. Adressez-vous à un professionnel de santé (médecin ou psychologue du travail) qui vous aidera à identifier les situations stressantes et les ressources que vous avez à votre disposition, parfois sans le savoir.

Auteur : Agathe Ancellin–Geay

Toute l’équipe de PsyInsight se tient à vos côtés dans vos situations de travail. Prenez soin de vous, de votre santé et de celle de vos collaborateurs !

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L’auto-détermination : une composante clé de la motivation

La théorie de l’auto-détermination est développée en 1985 par les chercheurs Deci & Ryan. Composante de la motivation intrinsèque, elle influence la compétence perçue. C’est le sentiment de choisir ou de s’opposer à la réalisation d’une action. 

Cette auto-détermination fait entrer en jeu le sentiment d’auto-efficacité personnelle décrit par Bandura. Voyez ce dernier comme un processus dans lequel l’individu a la conviction de disposer de l’ensemble de ses capacités et connaissances pour préparer, structurer et réaliser une action donnée. 

Cependant, avant d’atteindre cette auto-détermination et cette envie de réaliser des actions de son plein gré, le chemin de la motivation peut être long. 

En effet, la motivation se trouve sur un continuum allant de l’amotivation jusqu’à la motivation intrinsèque. 

Les différents types de motivation :

L’amotivation : il n’y a pas de motivation. Rien ne pourra faire agir la personne dans la réalisation d’une action.

Je ne veux pas faire de prospection.

La régulation externe : la motivation est déterminée par l’action extérieure de quelqu’un d’autre, qui va obliger un sujet à réaliser une tâche. 

Je suis ton manager, tu es chef de projet et je te demande de faire de la prospection téléphonique. 

La régulation introjectée : le sujet va réaliser une action non pas sous la contrainte ou par envie personnelle, mais pour se conformer au groupe et éviter ainsi une potentielle exclusion de ce dernier. 

Tous mes collègues atteignent les 50 appels de prospection par semaine, je vais faire comme eux.

La régulation identifiée : le sujet a identifié un objectif et souhaite l’atteindre pour lui-même. Cependant pour l’atteindre, il faut réaliser des tâches qui ne sont pas toujours plaisantes mais cependant nécessaires. 

Je veux atteindre mes objectifs, donc je vais passer 50 appels de prospection.

La régulation intégrée : la personne sait que pour atteindre un objectif, une tâche intermédiaire est à réaliser. Cette tâche fait sens dans l’atteinte de l’objectif. 

Je veux atteindre mes objectifs, je vais préparer mes speechs de prospection et de présentation de nos offres commerciales afin de structurer mes appels. 

La régulation intrinsèque : la tâche en elle-même est vécue avec plaisir, l’action est réalisée de plein gré. La personne est pleinement autonome.

J’apprécie avoir des échanges téléphoniques avec de nouveaux prospects, leur parler de nos offres commerciales, échanger avec eux sur leurs projets, je les appelle volontiers. 

Cette théorie de l’auto-détermination est en lien direct avec le bien-être et la performance. Réaliser des actions venant d’une motivation intrinsèque permet à long terme de ne pas s’épuiser professionnellement et de garder une dynamique de travail et d’épanouissement dans son travail. Elle peut être un levier d’action à privilégier dans le secteur professionnel et de l’entreprise. 

Les managers peuvent être acteurs dans le développement de l’auto-détermination des collaborateurs ; ils ont pour fonctions :

→ Encourager les collaborateurs dans les actions réalisées,

→ Donner un levier décisionnel important aux collaborateurs (cela permet de développer l’autonomie),

→ Utiliser un langage informatif et donner des explications,

→ Reconnaître et accepter les aspects négatifs d’un emploi,

Ce qu’il faut retenir :

Dans le cadre individuel, l’auto-détermination étant un point central de la motivation, pour la favoriser il faut veiller à :

→ Prendre conscience de nos propres capacités (professionnelles, physiques, intellectuelles, relationnelles), connaître les champs d’action dans lesquels on peut répondre avec efficacité à une demande, une problématique,

→ Avoir une autonomie et un champ décisionnel suffisamment large. Cela permet d’être acteur de ses actions et de l’évolution de ses projets, avec moins de contraintes,

→ Proximité sociale, être proche de ses pairs, de sa hiérarchie. Ne pas être seul, savoir que l’on peut compter sur les autres et qu’ils peuvent compter sur nous. Savoir que notre travail est gage de qualité et reconnu, il pourra se réaliser plus facilement et avec des inquiétudes moindres.


Auteur : Charlotte Chollet